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"Oser l'Oiseau"

Les Invités d'honneur

Pierre Vinclar

"Un météore dans le ciel de la poésie"

“Si le poème est un animal, c’est donc au sens où il parvient à incarner dans le langage, sur
une page, dans des vers, une présence sauvage, brutale et opaque, qui bouge et qui vit -
plutôt qu’elle n’a du sens” Pierre Vinclair in “Agir, non agir”


“Dire ce qui compte à ceux qui comptent”


“La poésie ne doit rien ; il ne faut rien de particulier. Les mots d’ordre ne la concernent pas.
Elle n’a pas à abandonner ceci ou cela. Chaque poème est souverain.”


“...Le poème est sauvage comme un animal. Rétif au discours, indomptable. Le rapport du
poème à l’écologie ne concerne pas d’abord son dire, mais son être.”


Romancier, poète, essayiste, agrégé de philosophie, théoricien et praticien de la poésie,
traducteur, globe-trotter (Japon, Chine, Singapour…), éditeur, animateur de la revue
“Catastrophes”, critique littéraire au Centre National du Livre…


Derniers livres parus : “Le cours des choses” et “barbares” chez Flammarion
“La sauvagerie”, “Agir, non agir” chez Corti
“Le confinement du monde”, “Sans adresse”, “Idées arrachées” chez Lurlure
“Complaintes & Co.” chez Le Castor astral…
Le n°36 de la revue Catastrophes est consacré à “
L’écologie du poème


Catastrophes, avec son pluriel optimiste, publie des textes dont l’écriture
travaille à la fois au bouleversement du cours des choses, et à la création,
dans la voix, d’un autr
e-chose. Enfin, dont l’écriture travaille, d’abord.
L’événement, quant à lui, viendra ou ne viendra pas : aucune assurance, le
poème n’est pas une technique. Nous ne proposons donc pas d’art
poétique, mais des séries : un tâtonnement, une fuite, un martelage, —
résolus mais aveugles, catastrophés mais opiniâtres.”

Fabienne Raphoz

“L’oiseau, cette évidence non domestiquée, qui apporte
toute la forêt sous nos yeux, dans nos oreilles”


Poète, éditrice, co-dirige aux côtés de Bertrand Fillaudeau les éditions José Corti de 1996 à
2022 et y crée la collection Merveilleux, La Série américaine et la collection Biophilia, une
collection transdisciplinaire consacrée au vivant. Ornithologue amateur, publie aux éditions
Héros-limite, “Jeux d’oiseaux dans un ciel vide, augures”, “Terre sentinelle”,”Blanche
baleine”, “Ce qui reste de nous” et “L’Aile bleue des contes : l’oiseau”, “Parce que l’oiseau”,
“La saison des mousses” aux éditions Corti.


“Des oiseaux plein la voix”...


“...Il me semble qu’entrer en nature, c’est (re)faire l’expérience d’une évidence, sorte de
symbiose avec ce qui nous entoure et que nous ne saurons être en dehors de cette nature
qui comprend tous les éléments, l’air qu’on respire, l’eau dont le vivant provient, la terre et
son inscription dans l’univers, c’est faire le constat tout simple, tout bête, d’une tautologie,
j’existe. J’existe sous entendant, je suis v
ivant parmi les vivants et les éléments qui
permettent que je vive, tout cela qui est la nature.” Fabienne Raphoz


« L’oiseau est un éternel migrant auquel l’homme tend ses filets. Parce qu’il fait la
bête. L’hécatombe se poursuit. Quelle est la politique visant l’accueil de nos frères les oiseaux,

qui sont aussi nos ancêtres et nos enfants ? Vers quel tribunal
international se tourner ? La poésie postule un geste éthique qui garde le monde
ouvert, parce que l’oiseau se joue des frontières. »


Aurélie Foglia, Poezibao à propos de Parce que l’oiseau (José Corti, 2018)


Où il est question d’amour, de vie et d’ailes…

Jean-Claude Pinson

« Philosophe et poète » ? 

On m’accole souvent cette étiquette. Que je préfère barrée, tant elle me semble pompeuse

et emphatique.
Je ne peux nier néanmoins que les livres que j’écris se partagent entre philosophie et poésie (quand
ils ne mêlent pas les deux).J’assume par contre pleinement la conjonction (« philosophe et poète »).
Je n’ai jamais voulu choisir, ne voulant renoncer ni au est de l’ontologie ni au il y a de la poésie.

Près de quinze années d’engagement militant (je fus « maoïste », version « marxiste-léniniste »)

m’ont tenu très éloigné de la philosophie et de la littérature. J’y suis revenu sur le tard, résolu à conjuguer
l’invitation de Rimbaud à « changer la vie » et l’appel de Marx à faire de la philosophie une arme en vue
de la transformation du monde. Dans mes essais, je n’ai cessé de revenir sur la question du pourquoi,
aujourd’hui, de la poésie. Pourquoi encore la désirer quand le monde tel qu’il va semble lui dénier
toute importance ? Peut-elle contribuer à une habitation non mortifère de la terre ?

Peut-elle avoir une vertu écopoétique ? Quelle est sa façon singulière, spécifique, de suggérer l’invention

de formes de vie expérimentables hic et nunc et capables de donner une autre qualité (une autre intensité,

une autre vitesse – ou lenteur) à l’existence ? Toutes ces questions, je les ai posées à partir d’un état des lieux,
adossé à toute une bibliothèque, m’astreignant à lire de près poètes et prosateurs, philosophes et
essayistes, spécialement ceux d’aujourd’hui qui me paraissent les plus inventifs, les plus singuliers,
les moins captifs de l’époque. Mais je n’ai pas seulement voulu, avec la philosophie, soustraire la
poésie à l’absolutisme du texte pour la réintroduire dans le mouvement vivant de l’existence.
Parallèlement, écrivant des livres dits de « poésie », j’ai aussi voulu explorer les contrées du réel et du
vécu les plus rétives à la prise du concept. J’ai tenté et continue de tenter, par le travail de l’écriture et
l’attention aux mouvements de la langue, de retrouver la fraîcheur évanescente du sensible; tenté
d’approcher, en toutes ses nuances, l’intensité de vivre, afin de faire vibrer, de l’existence, une corde
lyrique inaperçue parce que déniée souvent par l’époque.


Derniers livres parus : “Autrement le monde” éditions Joca Seria, “Pastoral, de la poésie comme
écologie” Champ Vallon, “Vita poetica, essais d’écopoéthique” éditions Lurlure…

François Graveline

François Graveline vit en Auvergne, où il est né en 1959. Géologue de formation, aujourd’hui journaliste

et écrivain, il est l’auteur de récits, de nouvelles, de poèmes sur la nature, l’art roman, le voyage.

Il a également traduit les poètes Orhan Veli (Turquie) et Olav Hauge (Norvège).

Il a créé chez Bleu Autour la collection « Poètes, vos papiers », et il dirige par ailleurs pour les éditions

Nicolas Chaudun la collection de récits de voyage « Phileas Fogg ».

Il est membre du comité de rédaction de la revue Arpa

 

 

Saxicola Rubi

Dirk Vogeler
clarinette basse, sax soprano


Laurent Rochelle
clarinette basse, sax soprano


www.saxicolarubi.com


Ce duo c'est la rencontre de deux souffleurs et improvisateurs, un dialogue en miroir entre sax
soprano et clarinette basse, un palindrome musical parfait à deux faces.
Saxicola Rubi a voulu réaliser la fusion de 2 instruments rarement joués par paire, le sax
soprano avec sa puissance et sa brillance, la clarinette basse avec son velouté et sa profondeur
unique.

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Nous remercions très chaleureusement toutes les instances qui soutiennent ce festival de poésie depuis 2014 en l'aidant chaque année à reprendre un souffle à chaque fois plus ample et plus généreux : La commune de La Salvetat, le PNRHL, l'usine d'embouteillage de La Salvetat, le département, le Printemps des poètes pour l'attribution de son label "Village en poésie"...et bien sûr Radio Salvetat, l'association l'ADTSE et l'association Déclic.

La Région Occitanie

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