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Les Invités d'honneur

Maram Al-Masri
"La Marraine du Festival"

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Poète et traductrice.

Maram al‐Masri, née à Lattaquié en Syrie, s’est installée à Paris en 1982 après des études de littérature anglaise à Damas. Aujourd’hui considérée comme l’une des voix féminines les plus connues et les plus captivantes de sa génération, elle se consacre exclusivement à l’écriture et la poésie.

Son recueil Je te menace d’une colombe blanche paraît en 1984. En 1987, son second recueil, Cerise rouge sur un carrelage blanc, est publié à Tunis par les Éditions de L’Or du Temps. La poésie de Maram al‐Masri est alors saluée par la critique des pays arabes puis traduite dans de nombreuses langues : en allemand, anglais, italien, espagnol, serbe, corse ou turc.

En 2003, les Éditions PHI font paraître une traduction française de ce second recueil préfacé par Lionel Ray. Quatre ans plus tard, les Éditions Al Manar sortent Je te regarde, recueil initialement publié à Beyrouth, qui obtient le prix de poésie de la SGDL (Société des Gens de Lettre) que Maram al‐Masri partage avec Bruno Doucey.

Elle a participé à de nombreux festivals internationaux de poésie en France et à l’étranger. Outre quelques nouvelles et de nombreux poèmes parus en revues, son œuvre est incluse dans plusieurs anthologies de poésie arabe et internationale. Elle est traduite en 19 langues et a reçu 8 prix internationaux.

Son livre Les Âmes aux pieds nus sur la violence faite aux femmes (éditions Le Temps des Cerises) a connu 5 rééditions et 2 prix en France.

Michel Raji

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Danseur, Chorésophe.

Venant d’une tradition qui lui permet de tisser des relations profondes avec la danse, le chant et la musique, Michel Raji est fondateur de sa propre pratique qu’il nomme la «chorésophie», une synthèse qui relie la danse à sa dimension « Intemporaine », matérielle et spirituelle. Ses déplacements géographiques dessineront au fur et à mesure une cartographie intérieure dans laquelle chaque pas marque une avancée initiatique vers l’universalité.

Né en 1954 à Casablanca (Maroc), il arrive en France à l’âge de douze ans avec sa famille. Son parcours de danseur débute en 1970 à Rennes, où il s’initie tout d’abord aux différentes techniques de la danse classique et contemporaine. Etudiant danseur à l’École Supérieure d’Études Chorégraphiques à Paris où il s’installe en 1975, il devient danseur interprète et soliste (Compagnie Danse et Rythmes Contemporains, de Laurette FOUQUET) et chorégraphe (danse et musique Jazz avec Armand Lemal). En 1979, Michel Raji, poursuit son parcours de danseur ritualiste, et s’entoure d’un premier groupe de danseurs professionnels sous le nom d’AMPHIDANSE, avec qui il fonde, informe, cherche et construit sa mémoire gestuelle dans une patiente transmutation, une véritable alchimie entre la danse et le danseur, le danseur et sa danse. En 1980, Michel Raji crée avec Isabelle Lefevre, la Compagnie WASLA DANSE à Toulouse. Il tisse par ailleurs de nouveaux liens avec des artistes danseurs, comédiens, chanteurs, poètes et musiciens, et enseigne au Conservatoire National de Région (pour les étudiants, danseurs, chanteurs, musiciens et comédiens), à l’École des Beaux-arts, et donne des classes artistiques en milieux scolaire et universitaire. En 1985, Michel Raji ouvre des ateliers à l’Espace Bonnefoy de Toulouse, et le 21 mars 1989, dans ce même lieu, il fait l’expérience artistique et scientifique d’un solo dansé durant douze heures, de Midi à Minuit. Solo qu’il renouvelle au Carrefour de la Francophonie en juillet 1990, cheminant de la Place du Capitole à la Cour des Beaux-arts en passant par le musée des Augustins, le Cloître des Jacobins d’autres espaces architecturaux de la Ville de Toulouse. Michel Raji a transformé son corps par sa propre découverte personnelle et alchimique du souffle et du sensorium.

 

Il a développé depuis plus de 30 ans des outils extrêmement variés et des clefs extraordinaires, efficaces et cohérents, pour la Chorésophie. Son œuvre immense offre une cohérence implacable qui permet à l’étudiant de de décoder petit à petit l’essence de la forme et de la non-forme en soi- même, et aussi de trouver des voies pour la manifester artistiquement avec puissance.

Peintre plasticienne.

Difficile de résumer l’œuvre d’Eve Fouquet, empreinte de mystique et de recherche spirituelle, ouverte sur les sociétés primitives et leurs rites, éprise de grands principes cosmiques. Ainsi ses tableaux, ses sculptures, ses multiples créations se réfèrent-ils souvent à la création d’un monde, aux courses solaires, à la pleine lune dans leur expression plastique. A des champs de méduses, cet être tout en transparence, dont s’est emparé la mythologie à quelques fins inquiétantes pour l’éternel masculin. Bon nombre de matériaux sont sollicités, certains traditionnels, le métal, la toile, d’autres plus inhabituels, provenant du règne minéral, végétal ou animal. Le papier, notamment quand il est recyclé, est souvent utilisé, tout comme les tissus, intégrés aux tableaux entre autres, en tant qu’ils relèvent de l’éternel féminin. Après tout Eve… C’est dire si cette œuvre se prête à de multiples interprétations, dont l’une semble être de restaurer la mémoire des objets perdus, et de rafraîchir du même coup la nôtre, sans doute pour nous rappeler la fugacité du présent dont nous jouissons. Des coulures multiples signalent la présence obsédante du temps. Des portraits féminins affleurent dans une atmosphère de rutilance et de rougeoiement, l’artiste ayant une prédilection pour l’or, symbole d’unité et de lumière.     

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Eve Fouquet

Hassan Abd Alrahman

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Hassan Abd Alrahman se consacre au oud depuis l’âge de 16 ans. C’est notamment à Alep auprès de Nedim Elderwiche qu’il a étudié la musique traditionnelle du Moyen- Orient.

Hassan s’est d’abord produit en Syrie et en particulier à Damas, avant de rencontrer le pianiste français Bruno Paoli (avec qui il a formé son premier groupe de jazz oriental) et de quitter la Syrie pour s’installer en France.

A Strasbourg il imagine le groupe Shezar avec le clarinettiste norvégien Ketil Selvic, le contrebassiste et joueur de tarhu Nicolas Beck et le percussionniste Fabien Guyot. En quinze années d’existence, le groupe s’est produit de nombreuses fois en France et en Norvège, et a publié 3 disques.

Entre 2004 et 2008, à Mayotte où il réside, il rejoint le groupe Tarab avec le violoniste marocain Hamid Belhaf.

En 2008, de retour en métropole, Hassan forme à Lyon le groupe Bassma avec Chems Hamrouche et David Bruley ainsi que le duo Madarat avec le violoniste Jean- Pierre Rudolph. Il joue également aux côtés du clown Grégory Escolin dans le spectacle Tarbouch Babouche, scènes burlesques sur le thème de l’Orient. Au théâtre, Jean-Paul Wenzel l’engage sur la scène de son Antigone 82 d’après Sorj Chalandon.

En 2011, en Bourgogne et à Lyon, il réunit le trio Talawine autour de ses compositions. Azraq (« bleu »), leur premier disque sort en 2016.

Hassan pratique également le ney (la flûte orientale), les percussions (bendir, riqq) et le bouzouki.

"Acteur Pèlerin"

Est acteur pèlerin depuis 2019. Il a porté ses seuls-en-scènes du "Petit Prince" et des "Oiseaux de Compostelle" sur plus de 1700 km à pied sur les chemins de Santiago. Depuis 2003 il étudie les pratiques du théâtre et du sacré Kathakali en Inde. Mime corporel  et théâtre en France et au Mexique, commedia en Italie, danse en Afrique et au Brésil. Il fait ses premières déambulations avec la tribu Foco Alaire dans les rues de Mexico. Il partage en France les expériences et les pratiques de cette Cie si particulière.

Arnaud Pelletier

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